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Avec le masque une partie du visage est caché, mais le regard subsiste. 

Le visage est la zone externe de la partie antérieure de la tête de l'être humain, appelée aussi face ou figure. Il se structure autour de zones osseuses abritant plusieurs organes des sens ; il comprend notamment la peau, le menton, la bouche, les lèvres, le philtrum, les dents, le nez, les joues, les yeux, les sourcils, le front, les cheveux et les oreilles. Le regard désigne le mouvement ou la direction des yeux vers un objet ainsi que les yeux eux-mêmes. Par ailleurs, c'est la capacité intellectuelle d'un individu à appréhender une situation. Le regard est un support important de la communication entre individus y compris chez de nombreuses espèces animales. 

Chaque visage est unique, ce qui en fait un élément essentiel de l'identité et une base pour l'identification des personnes (photographie d'identité, anthropométrie, reconnaissance faciale...). C'est un vecteur essentiel pour les interactions sociales et l'empathie, et pour la communication non verbale, notamment via à l'expression des émotions permise par la très grande mobilité et complexité des muscles orofaciaux sous contrôle du nerf facial. Les humains comme d'autres primates ont développé une habileté particulière dans la perception des visages. 

Pour diverses raisons, sanitaires, festives, religieuses, professionnelles, rituelles, il peut être en totalité ou partiellement recouvert par un masque ou autre objet (tel un voile ou une cagoule).  Le philosophe Emmanuel Levinas a développé une partie de sa pensée à partir du visage, dans sa dimension transcendante. Dans les relations interhumaines de proximité, le visage est, avec les mains, un organe majeur de communication non verbale, communication qu'il exerce sur de multiples dimensions (dont certaines seraient accessibles aux bébés et par certains animaux domestiques). La structure et les traits du visage, dans un certain contexte, prédisent ou facilitent des résultats sociaux.

La science (neurologie notamment) cherche à mieux comprendre l'origine des sentiments que nous inspirent presque immédiatement la vue d'un visage. Dans le système nerveux central, la région de l'amygdale est connue pour être le lieu du conditionnement de la peur et des souvenirs émotionnels, mais l'amygdale joue un rôle majeur dans l'évaluation (subjective et presque immédiate) du degré de confiance qu'on peut donner à une personne ("fiabilité" du visage). La science moderne montre aussi que les évaluations subjectives, instinctives et rapides (38 millisecondes suffisent) des traits et expressions des visages existent, et qu'elles sont prédictrices de phénomènes et « résultats sociaux » ...  mais pas nécessairement du sentiment amoureux ou du coup de foudre qui restent souvent plus « personnels ». La science ne semble pas en avoir percé tous les mystères pour l'instant.

Le visage est tout sauf anodin.

Source

Wikipédia

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