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En Loge, on n'applaudit pas, 

Et on ne porte pas

De jugement de valeur.

Sentence sur les mots

Ne vous payez pas de mots,

N’accordez à qui que ce soit,

Une confiance aveugle

Sentence sur les opinions

Respectez toutes les opinions,

Mais ne les acceptez pour justes,

Que si elles vous apparaissent comme telles,

Après les avoir examinées.

Sentence sur le faux

C'est en réfutant ce qui est faux

Qu'on avance vers le vrai.

Le mauvais côté

Les histoires humaines commencent toujours,

par le mauvais côté.  (Karl Marx)

Humanisme

Il n'y a pas de compréhension véritable

de l'humanisme, sans reconnaissance 

de ses racines judéo-chrétiennes

Le symbole et sa portée

Publié le 16/02/2022 à 02:16 par franc-macons

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Illustration pinterest.com.au

Cette emblème maçonnique anglosaxon 

signifie dans sa devise" la recherche de la connaissance" 

 

 

Les mathématiques sont entièrement construites sur le symbole logico-matématique, en fait sur des abstractions logiques symboliques. Pour ceux qui doutent encore de la puissance que peut développer la symbolique, nous dirons que la symbolique, dans ce cas précis, du symbole logico-mathématique, a permis de découvrir la trame secrète et abstraite de l'univers. Au départ, les découvertes mathématiques sont de pures abstractions logiques. Par la suite, c'est l'application des schèmes mathématiques à la physique, qui aide à avancer scientifiquement, mais ce n'est effectivement qu'application!  Voilà un abyme de réflexion qui devrait laisser songeurs, les francs-maçons que nous sommes, et dont nos ordres maçonniques sont depuis la nuit des temps, basés sur la symbolique et des outils logico-mathématique de la géométrie.  Il est probable que l'incroyable développement de l'homme soit basé, aussi, sur la capacité spécifique de l'homme à symboliser. Le langage est probablement né, lui-aussi, de cette capacité. Le symbole est une partie constitutive de l'être humain  Mais revenons au trois significations traditionnelles du symbole, l'aspect logico-mathématique étant le troisième volet. (note du modérateur)

 

 

Traditionnellement, le terme de symbole recouvre trois ensembles de significations nettement distincts.

 

Définitions:  Le sens courant attribue à la notion de symbole un sens proche de celui d'analogie emblématique. La colombe est le symbole de la paix, le lion est le symbole du courage, la croix latine est le symbole du christianisme, le sceptre et la couronne sont les symboles de la royauté, ou du pouvoir. On peut dire de manière générale que ce sens se confond avec celui d'une concrétisation (objet, animal, figure...), d'une réalité abstraite (vertu, état, pouvoir, croyance...)

 

 Le sens étymologique du mot grec σ́υμϐολον, dérivé du verbe συμϐ́αλλω, « je joins », définit un objet partagé en deux, la possession de chacune des deux parties par deux individus différents leur permettant de se rejoindre et de se reconnaître. Lorsqu'on est condamné à vivre dans la clandestinité, ou en d'autres occasions similaires, le partage en deux d'un billet de banque permet la reconnaissance et la sécurité de parole à deux personnes ne se connaissant pas : les deux parties du billet ou, plutôt, le dispositif lié qu'elles permettent, sont au sens propre un symbole. Il en est de même, à un niveau plus abstrait, de la pratique du « mot de passe », ainsi que, d'une manière encore plus élaborée, de toute formule dont la possession et la locution permettent à des membres d'une même communauté de se reconnaître comme tels : le Symbole des Apôtres (le Credo), par exemple, a eu ce rôle dans le christianisme.

 

Ces deux premiers sens ont entre eux d'évidentes relations, qui seront à élucider. Ils n'ont pas de rapport semblable avec la troisième signification, celle du symbole logico-mathématique, par lequel on entend tout signe graphique, ou bien indiquant une grandeur donnée, ou bien prescrivant une opération précise sur ces grandeurs.

 

Fonctions:

  • La première des fonctions du symbole est la « fonction sémiotique » : il signifie quelque chose, il désigne, comme tout signe. Le symbole est une représentation porteuse de sens. C'est un système signifiant relevant de la connotation, par exemple, le carré peut désigner le nombre quatre.
  • Une deuxième fonction du symbole est la « fonction révélatrice ». Le symbole apparaît ainsi comme la réalité visible (accessible aux cinq sens) qui invite à découvrir des réalités invisibles. Ce qu'un signe ordinaire ne permet pas de dire, le symbole le permet. Le symbole traduit l'intraduisible, éclaire l'obscur. Par exemple : le Soleil, qui éblouit, permet de présenter l'inaccessibilité de Dieu ; l'océan figure l'infini de l'amour.
  • « Fonction universalisante » : les symboles fondés sur une corrélation naturelle entre symbolisant et symbolisé sont de partout et de toujours. Par exemple, de nombreuses cultures symbolisent l'inaltérabilité par l'or. (Il serait probablement nécessaire ici, de parler des archétypes qui sont souvent à l'origine des symboles que l'on retrouve sous des noms divers, mais qui ont une sorte de racine commune, dans la psyché humaine) 
  • Une autre fonction est la « fonction transformatrice », pour le psychisme. Selon la psychologie des profondeurs (Carl-Gustav Jung), un symbole contient une grande énergie que l'homme peut transformer, en l'amplifiant, en la sublimant, en la réorientant... Par exemple, certains malades se guérissent en travaillant sur des couleurs, des sons, leurs rêves, leurs fantasmes conscients ou leurs fantasmes inconscients.
  • Une autre fonction est la « fonction magique » : le symbole, de façon formelle ou de façon concrète, agit sur les choses, indirectement, analogiquement. Par exemple, un magicien croit - à tort ou à raison - que le nombre treize, par une « vertu occulte » qui échappe à la raison et à la science physique, porte malheur.

 

La Bible est pleine de symboles, comme cela est souvent le cas pour les textes considérés comme sacrés. Ils servent à tenter d'exprimer l'indicible (le sentiment de Dieu, la foi, les pressentiments...). Le livre de l'Apocalypse est un bon exemple de livre biblique riche en symboles (le dragon, l'agneau, la bête, les quatre cavaliers, etc.). La lecture en est même difficile pour les non-spécialistes. Les chiffres dans la Bible ont également une portée symbolique. Par exemple, 4 = le monde, 7 = perfection, 40 = le temps d'une génération, etc. Ainsi, pour comprendre un symbole biblique, il est parfois nécessaire de lire les autres récits bibliques où ce symbole apparaît, afin d'y trouver un sens commun et de mieux le comprendre.

 

 

 

Sources:

Divers extrait dont,

Encyclopédie Universalis  et Wikipédia

 

 

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