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nul
Par Anonyme, le 21.12.2023
bonjour,
je serai très heureux de lire ce livre entier qui peut être une ligne de conduite pour moi.
Par Anonyme, le 03.10.2023
bonjour à tous, je peux comprendre que nous ne sommes plus loin de la fin de la période d'ignorance, pour une
Par Anonyme, le 15.08.2023
solve et coagula sont les deux pôles de l'esprit et da matière. l'homme vit entre les deux pôles et sa tache c
Par MABANZA KIEMBA Gab, le 10.07.2023
magnifique
Par Anonyme, le 29.11.2022
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Date de création : 11.03.2020
Dernière mise à jour :
08.12.2024
1985 articles
En Loge, on n'applaudit pas,
Et on ne porte pas
De jugement de valeur.
Ne vous payez pas de mots,
N’accordez à qui que ce soit,
Une confiance aveugle
Respectez toutes les opinions,
Mais ne les acceptez pour justes,
Que si elles vous apparaissent comme telles,
Après les avoir examinées.
C'est en réfutant ce qui est faux
Qu'on avance vers le vrai.
Les histoires humaines commencent toujours,
par le mauvais côté. (Karl Marx)
Il n'y a pas de compréhension véritable
de l'humanisme, sans reconnaissance
de ses racines judéo-chrétiennes
Le temple de Salomon entre Bible et archéologie
Photo wordpress;com
« Le signe est toujours moins que le concept qu'il représente, alors que le symbole renvoie toujours à un contenu plus vaste, que son sens immédiat et évident »
C.G. Jung " L'homme et ses symboles ", Robert Laffont, 1964 p 55.
Les mots importants sont symbole, allégorie, analogie, introspection, perfectibilité, polysémie.
La franc-maçonnerie repose sur un ensemble de symboles allégoriques (1), au moyen de l'analogie (2). Ces symboles se présentent sous la forme de pictogrammes (3), de rites et de rôles. La construction symbolique se poursuit par des niveaux de symboles qui correspondent à des degrés, des grades et des fonctions. Tous ces symboles présentent une certaine unité par leur référence au même ensemble allégorique. Le lien et l'objectif sont la perfectibilité du frère, qui est invité à travailler sur lui-même comme un maçon bâtisseur le fait sur une pierre brute. La méthode relève de la démarche introspective. Cette introspection (4) est demandée au frère maçon, quelque soit le rite, dans toute la franc-maçonnerie. L'invitation à se connaitre soi-même, est voilée par les symboles qui eux, varient suivant les rites. Le pilier fondamental de la croyance maçonnique est la perfectibilité de l’homme. En dehors de l'introspection, les voies de la perfectibilité par les travaux, varient suivant l'appartenance à la maçonnerie spirituelle et traditionnelle (ce qui est le cas du RER), ou à la maçonnerie sociétale et libérale. Pour la maçonnerie spirituelle et traditionnelle, la perfectibilité se fait par un travail d'ordre spirituel et philosophique, tandis que pour la maçonnerie libérale, ce travail est plutôt sociétal. Il repose sur le fait que l'homme est bon naturellement et que c'est la société qui le pervertit (Rousseau par un raccourci peu satisfaisant). Cette maçonnerie travaille donc sur des problèmes de société, pour améliorer la société et en conséquence œuvrer ainsi à la perfectibilité de l'homme. Les deux méthodes sont complémentaires, et la symbolique maçonnique offre des ponts, comme l'archétype (5) commun sur lequel reposent les deux postulats, " l'homme qui est bon naturellement", et "l'homme qui est l'image de Dieu". Ces ponts sont facilités par la symbolique qui est beaucoup plus polysémique(6) que le langage qui repose sur des mots, c'est à dire pratiquement sur des signes.
C'est dans l'Europe, que la symbolique maçonnique prend ses racines, plus précisément au moyen âge. Les analogies et les allégories symboliques de base, prennent racine dans les constructeurs opératifs de cathédrales (7). La corporation maçonnique spéculatives reprend à son compte les outils et l'objectif de bâtisseur, dans une symbolisation allégorique, qui concerne l'édification du temple intérieur de l'individu. Il y a bien sûr quelques emprunts à des civilisation plus anciennes ou plus lointaines, mais se sont des éléments ponctuels sur le tronc commun des archétypes des fondations spirituelles. Les rites égyptiens le montrent bien.
Les références des fondations symboliques de la franc-maçonnerie sont de trois ordres (avec une bijection allégorique permanente, au moyen de l'analogie, entre le temple de pierre, et le temple intérieur):
La symbolique de la construction (du moi)
Le symbolisme de la lumière (de la connaissance)
Le symbolisme des nombres
La construction du temple, la lumière, et les nombres, s'inscrivent dans une lecture symbolique de la bible. La construction du temple s'inscrit dans celui de Jérusalem. La lumière est étroitement liée à saint Jean et à son prologue. Les nombres eux, s'inscrivent sur toute l'étendue vétérotestamentaire et néotestamentaire. Il y a aussi d'autres ajouts qui relèvent de l'alchimie, de la chevalerie, de la symbolique militaires et de l'astrologie, mais se sont généralement l'expression circonstanciée d'archétypes.
(1) Allégorique est l'adjectif d'allégorie. Une allégorie est une forme de représentation indirecte qui emploie une chose comme signe d'une autre chose, cette dernière étant souvent une idée abstraite ou une notion morale difficile à représenter directement. Elle représente donc une idée abstraite par du concret. En littérature, l'allégorie est une figure rhétorique qui consiste à exprimer une idée en utilisant une histoire ou une représentation qui doit servir de support comparatif. La signification étymologique est « une autre manière de dire », au moyen d'une image figurative ou figurée.
(2) Une analogie est un processus de pensée par lequel on remarque une similitude de forme entre deux choses, par ailleurs de différentes natures ou classes. Dans le discours, une analogie explicite est une comparaison, tandis qu'une analogie implicite est une métaphore. La comparaison entre deux routes tortueuses n'est pas une analogie, car ce sont deux objets de même type: c'est une simple ressemblance. En revanche, dire qu'une route serpente est une analogie: on repère ici la similitude entre deux choses de type différent.
(3) Un pictogramme, également appelé pictographe, est une représentation graphique schématique, un dessin figuratif stylisé ayant fonction de signe
(4) L'introspection (du latin « introspectus ») désigne l'activité mentale que l'on peut décrire métaphoriquement comme l'acte de « regarder à l'intérieur » de soi, par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états. Il s'agit en psychologie de la connaissance intérieure, que nous avons de nos perceptions, actions, émotions, connaissances, différente en ce sens de celle que pourrait avoir un spectateur extérieur. Cette introspection est évidente dans les rites qui ont le symbole VITRIO, mais au RER, l'instruction morale du grade d'apprenti est, elle aussi, une invitation à l'introspection. Dans le catholicisme romain, la confession est basée sur la méthode introspective.
(5) L'archétype est un concept appartenant à la psychologie analytique élaborée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung qui le définit par la tendance humaine à utiliser une même « forme de représentation donnée a priori » renfermant un thème universel structurant la psyché, commun à toutes les cultures mais figuré sous des formes symboliques diverses.
(6) Polysémique qui a plusieurs significations. La polysémie est la caractéristique d'un mot ou d'une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes (on le qualifie de polysémique). Par extension la symbolique est polysémique, c'est à dire qu'elle offre une palette de sens. Elle est donc beaucoup moins conflictuelle que le mots.
(7) La symbolique maçonnique est d'origine chrétienne, en dehors du rite écossais rectifié qui revendique ce christianisme, il y a eu un glissement vétérotestamentaire qui offre le cadre du temple de Jérusalem que symbolise le temple maçonnique. Cependant l'allégorie de la reconstruction du temple de Jérusalem, avec la reconstruction du temple intérieur, est christique et néotestamentaire: "détruisez ce temple et je le rebâtirai en trois jours".
E.T.
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