Illustration Wikipédia Bougies sur chandeliers.

GdML — Travail personnel
Candles (Christmas 2009)

Rappel premier voyage: épreuve du feu

"(...) Le Second Surveillant, accompagné du Frère Introducteur, qui ne doit pas quitter le
récipiendaire pendant toute la durée de sa réception, conduit le candidat, à pas libres, de l'occident à l'orient, par le côté du nord, d'où il le ramène à l'occident par le côté du midi. De temps en temps, il l'avertit avec douceur de prendre garde, comme si quelque obstacle ou danger se trouvait sur sa route. En passant par le midi, le Frère Introducteur présente au candidat la cassolette à feu et, prenant ses deux mains, il les approche du feu assez près pour qu'il en ressente la chaleur sans se brûler, et lui dit:

"Le feu consume la corruption; mais il dévore l'être corrompu." (...)

la maxime associée sera sans surprise

"L'homme est l'image immortelle de Dieu; mais qui pourra la reconnaître s'il la défigure lui-même ?"

(Extrait du rituel de réception d'un apprenti)

Il s'agit dans cette sentence et cette maxime de la première épreuve (Priorisation des trois épreuves) d'attirer l'attention sur la dualité de l'élément feu et quelle pourrait être sa conséquence sur l'homme, mais le ternaire de cette dualité ne peut être que le vrai désir. On comprend alors la priorité de cette épreuve. Le feu participe alors à la purification en animant le vrai désir. Le vrai désire participe au ternaire (qui semble tout de même global) de "cherchant, persévérant et souffrant". Ce qui semblerait "dévorer l'être corrompu", ne pourrait être alors qu'un "faux désir".  (note du modérateur) 

"Lumière de l'esprit et du coeur", "L'esprit maçonnique" et "la flamme d'une chandelle"

Extrait ci-dessous de l'article "Le rite et le sacré dans l’ordre maçonnique"
sur "L’idée maçonnique" paru chez l’éditeur Guy Trédaniel en 1996. Ce texte  a été présenté dans la rubrique, Article Alpina, en juin 2013. H.T.-N  

Il s'agit du paragraphe: Lumière de l’esprit et du cœur

"Le Rite maçonnique invite l’homme a conserver cette dimension sacrée de l’existence humaine et s’il l’avait perdue, lui permet de la redécouvrir et de la recréer (1).

Gaston Bachelard (2) dans son beau livre La Flamme d’une chandelle, remarque que la «flamme nous force à imaginer» (3) et que «grâce à la flamme la solitude n’est plus la solitude du vide», car «la flamme est le signe visible d’un être intime, d’une puissance secrète», «l’expression d’une transcendance de l’être». Lorsque les francs-maçons «travaillent» dans leur Temple, dans leur Loge, celle-ci est toujours habitée par des «flambeaux ou des étoiles» (4) (ce sont les bougies qu’ils ont allumées au début de leur tenue et qu’ils éteignent à la fin) . 

Ces flambeaux ou ces étoiles symbolisent la flamme intérieure qui doit inspirer leur pensée et leur conduite, leur permet d’entrer en communion avec leurs frères au sein de la Loge. Elles symbolisent plus largement encore cette lumière de l’esprit et du cœur qui doit en principe animer leur vie (5)."

Source:  Le rite et le sacré dans l'ordre maçonnique ...

paragraphe: Lumière de l’esprit et du cœur

à propos de "L’idée maçonnique"

paru chez l’éditeur Guy Trédaniel en 1996.

Extrait de la rubrique  Article Alpina

(Les notes suivantes sont du modérateur)

(1) A remarquer  que cette approche générale pourrait être RER 

(2) Gaston Louis Pierre Bachelard, né à Bar-sur-Aube le 27 juin 1884 et mort à Paris le 16 octobre 1962, est un philosophe français des sciences, de la poésie, de l'éducation et du temps. Directeur de l'Institut d'histoire des sciences et des techniques (IHST), il est l'un des principaux représentants de l'école française d'épistémologie historique. L'épistémologie (du grec ancien ἐπιστήμη / epistémê « connaissance vraie, science » et λόγος / lógos « discours ») est un domaine de la philosophie qui peut désigner deux champs d'étude: l'étude critique des sciences et de la connaissance scientifique (ou de l’œuvre scientifique) et l'étude de la connaissance en général. 

(3) dans l'interprétation de Bachelard, il se pourrait effectivement, dans une approche maçonnique RER du lecteur, qu'il s'agisse de la vraie flamme issu du vrai feu intérieur, expression du vrai désir de Willermoz. Bachelard n'était pas franc-maçon, mais il semble que se soit pourtant l'approche philosophique qu'il développe.

(4) il n'y a pas de voute étoilée au RER

(5) analogie et allégorie symbolique sur la flamme des bougies allumées en travaux rituéliques, qui pourrait effectivement représenter la flamme intérieure (le feu intérieur), expression du vrai désir des frères.

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